LISEZ LES INFO AVEC WOODLINE SAINT DIQUE SUR “LE JOURNAL HAITI
L’Organisation de défense des droits Humains « JUSTICE ET SOLIDARITÉ (JS), exprime sa plus profonde préoccupation face à cette pause Générale observée par les deux associations de Magistrats du pays Respectivement, l’Association Nationale des Magistrats Haïtiens (ANAMAH), et l’Association Professionnelle des Magistrats (APM), demandant aux Juges de ne pas se rendre en sièges pour des raisons de sécurité physiques.
Soulignons que le syndicat des greffiers d’Haïti a appuyé ce mot d’ordre, dans une note de presse datée du 26 octobre de l’année en cours. Les auditions prévues ont été annulées en conséquence.
Selon L’organisation JUSTICE ET SOLIDARITÉ (JS), ces associations agissent de manière hâtive, puisqu’elles n’ont pas pu d’abord poser le problème à l’organe de tutelle qui est le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) avant de prendre cette décision. En ce sens JS, s’interrogeant. Comment va-t-on garantir le respecter des libertés individuelles de ceux qui seront appréhendés ; considérant comme le premier des droits ? C’est la question qu’évoque cette organisation tout en rappelant le dernier levé de bouclier des prévenus au pénitencier le quatorze Novembre deux mille dix-huit, réclamant le respect de leur droit d’être entendu par leur juge naturel dans le délai légal.
Justice et Solidarité-JS rappelle que dans un Etat de droit dit démocratique, la Justice demeure un service public de premier ordre. Bien qu’elle soit bafouée, négligée, vendue aux plus enchérisseurs en AYITI et être au service d’un petit groupe, ajoute cette note.
Pour la vérité, aujourd’hui, encore on dénombre des citoyens qui sont arrêtés depuis 2007-2008 qui ne sont pas encore jugés, alors que les magistrats reçoivent leur salaire mensuellement si l’on croit les signataires de la note.
« Il est évident que la situation de l’insécurité générale que nous faisons face aujourd’hui reste sans précédente et certainement elle est la résultante d’une absence de Justice à travers les tribunaux, capturée par les forces politiques, la corruption et les trafics d’influence celle-ci doit obligatoirement résoudre par le démantèlement de ce système mafieux, en passant par la démission du président de la République qui se croyait irresponsable, après avoir nommé plus de cinquante et un juges corrompus dans le système judiciaire lors de son passage à Paris ».
Toutefois, JUSTICE et SECURTE croit qu’il est évident que l’effort de donner justice à qui la justice est due doit se faire avec l’effort de tout un chacun en croyant certain que dans le changement du système, la Justice doit être tirée prioritaire et inévitable de manière à ce que les Juges, en pensant à observer une grève, doivent aussi penser à décréter l’état d’urgence au bénéfice de ceux qui sont en détention préventive prolongée, comme ils le font légitimement aujourd’hui lorsque leur insécurité en général est menacée.
Les signataires de la note
Me Ebens EXANTUS, AVOCAT, Directeur exécutif de JUSTICE ET SECURITE
Me Rosvald ROMULUS, AVOCAT, Responsable de Programme