Bahamas, le 19 Février 2023 – Le Journal Haïti
Aux Bahamas, lors d’un Sommet tenu la semaine dernière à Nassau, les dirigeants Caribéens ont catégoriquement rejeté la demande du gouvernement Haïtien illégitime d’intervenir militairement en Haïti. C’est le Premier Ministre de la Grenade qui en a confirmé la nouvelle aux micros des journalistes de la Voix de l’Amérique basée à Washington D.C., aux États-Unis d’Amérique. “Non, nous n’envoyons pas de troupes en Haïti”, a fulminé le PM Dickon MITCHELL. En effet, la Communauté des pays de la Caraïbe se montrent très réticents sur l’envoi de leurs soldats sur le sol Haïtien, selon les vœux d’Ariel HENRY et ses alliés politiques nationaux et internationaux.
Parallèlement, les quinze (15) États membres de la Caricom plaident en faveur d’une ” solution à la fois politique et sécuritaire” en Haïti, en renforçant de préférence l’institution policière haïtienne qui s’apprêterait à exploser un jour. “Nous nous inscrivons dans un projet de renforcement de la Police et de la sécurité en Haïti, en incluant les acteurs sociopolitiques signataires de l’Accord de décembre 2022 qui visent l’organisation des élections démocratiques et la mise en place d’un Conseil de Transition dans le pays”, a fait savoir vendredi Ralph GONÇALVES, Premier Ministre de Saint-Vincent-et-Grenadines.
La position de la Communauté des Caraïbes est un nouvel échec diplomatique pour les dirigeants Haïtiens de facto et ses alliés. En violation flagrante et systématique de la Constitution de 1987 amendée entre 2010 et 2012, Dr. Ariel HENRY et ses Ministres ont officiellement sollicité, en octobre 2022 respectivement auprès des Nations-Unies et de l’Organisation des États Américains, l’occupation militaire étrangère du pays. Selon les autorités haïtiennes, cette intervention militaire leur permettrait de contenir l’expansion des gangs armés, de rétablir la sécurité et de réaliser des élections démocratiques en Haïti afin d’y renouveler le personnel politique.
M. Samuel JOSEPH
Le Journal Haïti